TRAVERSéE FLUX 
ORAGE 
ATTERRISSAGE 
CARAPACE
C'est la suite, c'est la fin
c'est la suite c'est la fin
c'est la suite c'est la fin.
C'est une parenthèse qui s'ouvre, il faut de la distance entre les lignes. Nos gestes semblent avoir un peu mûri. On frôle l'orage. Ou est-ce déjà son coeur ? Ici, c'est sans doute la répartition de la terre et du vent qui veut ça. Comment dire ? Nous sommes au bord d'étranges tables. C'est presque un anniversaire - on garde quelques courbatures en tête - on le sent c'est encore chaud. On imagine que ça va se reproduire, se refroidir aussi. Il faut continuer le geste, se réchauffer les doigts, et ne pas perdre de vue les flux.
On oscille dans le presque orage, avec ses promesses d'averses aussi. Ce sont des questions en montagnes, non pas des tas mais bien des montagnes de questions avec ses falaises qui se dessinent. Sans oublier, les histoires qui commencent et celles qui continuent. Il y aura des histoires d'escalades et parfois de chutes. On tentera de s'accorder sur les zones d'atterrissage.
Nous sommes des animaux bizarres qui attendons et redoutons l'orage. Sur les routes, des chats déchus ont perdu leurs familles à force de miaulements plaintifs. Nous évoluons comme des lézards au soleil, le sang froid dans une forme d'ivresse. Rares sont ceux qui peuvent encore parler de carapace.